Sam :

Ah bonjour Stewie. Monsieur ? Bah bienvenue. Vous êtes dans l’espace culturel, sociologique et spirituel du bâtiment, vous êtes à l’étage «hippie». Je vous invite à participer à la réunion derrière, et vous pouvez regarder un peu partout!

Lucy :

Vous tombez au bout milieu d’une discussion sur l’individu ! Je vous la fais courte: la communauté est un mode de fonctionnement ici. Mais notre but, c’est de privilégier l’épanouissment indidviduel. C’est en se réinventant soi-même que les individus, à plus ou moins grande échelle, vont construire des liens avec les autres et leur environnement.

Stewart :

Dans les années 60 se sont développés les Trips Festival, un mélange de de fêtes sous LSD, musique et technologie stroboscopiques, et souvent anti-guerre. C’est parmi l’un d’eux que Ken Kesey, un musicien connu, a lancé par un discours de désillusion sur le mouvement. S’en est suivi une nouvelle pensée: la révolution intérieure. Une pensée qui a provoqué un exode passif de la jeunesse américaine vers les paysages sauvages pour refondre sa façon de vivre et de se connecter avec la nature.

Stewart :

Ceci est une illustration des expérimentations de la communauté hippie sur la circulation de l’information. Je t’explique: l’information évoluant de façon verticale (en haut une élite et en bas son auditoire, comme à la télé par exemple) c’est fini. Ca ne fonctionne pas humainement comme ça. Toutes les sources/bases d’infos sont interconnectées dans la réalité. On pense développer Internet dans ce sens: des postes d’ordinateurs, tous interconnectés, devenant ainsi un réseau grandissant toujours plus!

Stewart :

Ce portrait de Nixon, enfin ce qu’il en reste, est un vestige des premières traces de contre-culture. Cette contre-culture a un impact direct sur notre politique publique sur Internet. Elle puise donc ses origines dans une mobilisation contre Nixon, contre la guerre du Vietnam, la ségrégation raciale et sexuelle, la société de consommation, et toutes les disciplines fordistes d’après-guerre, ceci pour faire naître les mouvements de free-speech, et le féminisme notamment.